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Faire des études spécialisées Asie et Chine : mon parcours

Y’a pas longtemps j’ai posté sur la page facebook un extrait d’un de mes cours de master. C’était :

Le point d'interrogation couvre la totalité du karma de l'homme. L'escargot glisse en vidant le cerveau dans la chute silencieuse du sang. Ce crépuscule un point de réclamation précipitée, le clou qui énonce le cercueil, la voie de la réponse.

Je vous avoue que ça m’a fait marrer de retomber sur ça, tellement ça incarne parfaitement le caractère abstrait de mon master ! Et vue qu’on me demande très souvent ce que j’ai fait comme études supérieures, je me suis dit que je ferais un article un peu plus complet sur mon parcours académique.

Attention, c'est juste mon expérience, en aucun cas je vais vous dire que j'ai un parcours exemplaire, ou ce qu'il faut faire/ne pas faire. Loin de là. Je vais juste me contenter de vous parler de ce que j'ai fait, et ce que j'en pense aujourd'hui avec un peu de recul (et je pense que ce que je dis doit probablement s'adapter à de nombreuses formations de ce type). Aussi, il faut prendre en compte que j'ai été diplômée en 2012. Il y a peut-être des choses qui ont changé depuis, mais ça n'en reste pas moins mon expérience à moi, et, qui sait, peut-être que ça vous sera utile !

Temple Zhushan, Huangdao

Temple Zhushan, Huangdao

Mon parcours

J'ai fait ce qu'on appelle des "études de la Chine" (China studies), et j'ai orienté toutes mes études autour du monde chinois. J'ai d'abord commencé le chinois à mon entrée au lycée, en seconde. Après mon bac (L, option chinois LV3 et anglais renforcé), je suis partie, sans hésitation aucune, en licence LEA anglais-chinois (Langues Etrangères Appliquées, LEA) à l’université d’Artois, une petite fac dans ma ville natale du Nord. J'ai fait LEA car je ne voulais pas me fermer trop de portes, et je voulais un truc plutôt pluridisciplinaire, par opposition à une licence LCE (Langues et Civilisations Etrangères) qui est plus tournée vers la recherche. La licence m’a beaucoup plu, et surtout, j’ai eu l’occasion de partir étudier 1 an à l’Université de Nanjing en Chine. Cette année a véritablement confirmé ma passion pour ce pays, et tout naturellement, ça m’a donné envie de continuer là-dedans. Par contre, chercher une orientation post-licence ça a été un peu la prise de tête.

Après de longues hésitations, je me suis inscrite en Master Asie à Lille 3, et c'est de ce master en particulier que je vais parler dans cet article. L’intitulé c’est Relations Interculturelles et Coopération Internationale Asie. Il y a en fait plusieurs choix d’aires géographiques pour ce master : Asie Pacifique, Afrique et Monde Arabe, Amérique Latine ou encore Monde Francophone. Evidemment, puisque je voulais continuer à me spécialiser sur la Chine, j'ai choisi le parcours Asie. D'ailleurs, sachez que mon copain a le même parcours que moi, mais lui est spécialisé Japon ! Il a une licence de japonais et a fait une partie de ses études au Japon. On s'est rencontré en master Asie ! Bref, en tous cas, sur le papier, ce master c’était exactement ce que je voulais faire !

Voici les objectifs de la formation

  • Cette option vous prépare aux métiers d'analyste des champs asiatiques, d'expert au service des entreprises et de spécialiste de la coopération internationale et de l'aide au développement
  • Elle vous permet d'acquérir : une connaissance approfondie des cultures, croyances et religions asiatiques (bouddhisme, confucianisme et taoïsme) ; une compréhension des enjeux nationaux et internationaux ; des outils et méthodes permettant de renforcer la coopération économique, sociale, culturelle entre l'Union Européenne et l'Asie.

Débouchés

J’ai toujours su ce que je voulais étudier, mais je dois avouer que je n’ai jamais su en détails ce que je voulais faire exactement de ma vie. Mais j’en avais une vague idée. Enfin, je savais surtout ce que je ne voulais pas faire. Je n’ai jamais voulu faire de commerce, ni de la recherche, ni partir dans l’enseignement, et pas non plus envie de faire de la traduction.

Moi ce que je voulais, c'était une expertise Asie, et plus particulièrement Chine, et ce qui m’intéressait, c'était les relations internationales, la coopération, la culture, la gestion de projet et le management interculturel. C'est tout ça qui m’a fait choisir ce master. Du coup, dans l'idée, je me retrouvais dans les débouchés cités sur la brochure :

Secteurs d’activités :

  • Collectivités territoriales et Établissements Publics de Coopération Culturelle (EPCC)
  • Organisations culturelles françaises à l'étranger : Alliances françaises, Maisons de France, Centres culturels français
  • Organismes internationaux (ONG, associations...)
  • Centres de recherche ou de prospective
  • Associations françaises et internationales
  • Services des relations internationales des universités et organismes de formation dans le monde
  • Entreprises et PME à vocation internationale

Métiers :

  • Consultant-e en management culturel ou en coopération internationale
  • Chargé-e de mission coopération
  • Responsable des relations internationales
  • Responsable de formation en langue et culture françaises
  • Concepteur-trice de projets et de données socio-culturelles

Stages et expériences à l’étranger

Un des points positifs de ce genre de formation, c’est bien évidemment les possibilités d’expériences à l’étranger. 

Je devais partir en échange à Taiwan en L2 normalement, mais finalement je suis partie à l'Université de Nanjing en L3, grâce à l'Institut Confucius. Comme je le dis souvent, cette année m’a énormément apportée. J’ai appris beaucoup sur la Chine, la langue chinoise, la culture, mais aussi sur moi-même. Je pense que ça m'a donné le goût de partir aussi.

En Master, c’est les opportunités de stage qui se présentent. Je pense que c'est ultra important d’utiliser les stages pour non seulement se spécialiser d’avantage, mais aussi compléter avec des expériences sur le terrain. En M1 je suis partie 3 mois au Vietnam, j’étais prof dans une université. Je n’ai jamais vraiment voulu finir dans l’enseignement, pour être honnête j'ai surtout sauté sur l'occasion de passer 3 mois au Vietnam, mais franchement c’était une belle expérience. Ça s’est super bien passé au niveau pro, j’ai eu l’occasion de découvrir un autre pays, et j’ai beaucoup voyagé. Bref, c’était que du positif.

En M2, je suis repartie en Chine, 6 mois à Qingdao. J’étais rédactrice pour un site web qui présente et promeut la culture chinoise. Pour moi c’était le stage rêvé, je suis payée à écrire des articles sur la Chine et faire des reportages. Bon au final c’était assez chiant, ça m'ennuyait de passer mes journées à traduire et écrire des articles comme ça. C'était intéressant, je ne dis pas le contraire, mais y’avait pas vraiment de valeur ajoutée. A part ça, c’était cool d'avoir une nouvelle expérience en Chine, et c'est cette expérience qui m'a donné envie d'avoir mon blog à moi (ce qui visiblement m'éclate toujours aujourd'hui).

 

Avantages et Inconvénients

L'avantage de ce type de formation, outre les expériences à l'étranger, c’est que le curriculum est vachement diversifié : management interculturel, aide au développement, géopolitique, économie, coopération multilatérale, relations internationales, langues et cultures asiatiques... Y’a moyen de découvrir plein de choses et plein de thématiques différentes !

Par contre, c'est aussi un gros point négatif, c'est trop diversifié. C’est l’inconvénient de ce genre de formation, c’est « touche à tout », mais touche à rien à la fois. Et puis, l’Asie ou la Chine, c'est cool, mais c’est pas un métier en soi. Certes, on étudie les courants de pensée asiatiques en long, en large et en travers, et c’est intéressant. Mais bon, trouver un boulot avec ça après, c’est autre chose.

Autre point négatif, l'enseignement des langues est vraiment mis de côté en master. L'anglais ça va, mais pour les langues asiatiques, c'était catastrophique je trouve. Déjà, tous ceux qui, à la base, ont fait japonais ou coréen ont dû se mettre au chinois, qu'ils le veuillent ou non. Y'avait pas de cours de japonais ou de coréen dans le master. Bon, après il y'a d'autres moyens de se diversifier ou se spécialiser en parallèle. Par exemple, j'ai fait un DUFL de japonais (Diplôme Universitaire de Formation en Langues) à côté de mon master. Je ne suis pas allée jusqu'au bout parce que je suis partie en stage en Chine, mais ça reste possible dans l'idée. Mais c'est quand même dommage pour les gens qui, en master, souhaitent développer une autre expertise géographique que la Chine. En encore, même pour ce qui est des cours de chinois, c'était pas terrible. Le niveau était beaucoup plus élevé en licence qu'en master. Il y avait beaucoup trop de débutants en master, et c'est à force de taper des pieds et des mains que nous avons fini par avoir des cours de chinois avancé. Bref, au lieu de nous donner des cours de vietnamien en dernière année, ils auraient dû plutôt mettre l'accent sur les langues qu'on avait déjà étudié avant, mais c'est que mon avis encore une fois. De plus, il n'y a aucune continuité. J'ai étudié le chinois de ma première année de lycée jusqu'à ma dernière année de master, et, en 8 ans, j'ai dû recommencer plusieurs fois en niveau débutant, et ça pour moi, c'est le problème majeur dans l'enseignement du chinois en France.

Delta du Mekong, Vietnam

Delta du Mekong, Vietnam

Ma conclusion

J'ai fait les études que j'ai voulu faire. Quitte à faire des études supérieures, autant faire un truc qui nous plaît ! Mais j'ai pas vraiment pensé à l'après quand j'étais étudiante, j'ai juste pensé à ce que j'avais envie d'étudier sur le moment. Honnêtement, quand je suis sortie de l’école, 23 ans, un bac+5, pas d'expérience professionnelle et un gros manque de confiance en moi, ça a été très compliqué et très frustrant. Je me revois à Pôle Emploi : "Bonjour j’ai un master Asie, qu’est-ce que je peux faire avec ça ?"

En étant un peu plus pragmatique aujourd'hui, je me dis qu'on a peut-être une formation spécialisée dans une aire géographique, mais c'est très abstrait. Concrètement, on fait un peu de tout, mais on n’est formés à rien du tout, et c'est vraiment pas évident à valoriser sur le marché de l'emploi. Il y a aussi peu de support, de réseau, et d'outils pour permettre aux étudiants de se spécialiser et de trouver une voie professionnelle. 

Au final, je dirais que si vous voulez faire quelque chose de spécifique, spécialisez-vous dès que possible. Si c'est pour faire du commerce par exemple, autant partir en commerce directement, si c'est pour faire du marketing ou de la traduction, autant partir en marketing ou en traduction. Y'a des masters qui sont plus spécialisés dans quelque chose de concret, genre commerce, import/export, ou négociations internationales, et puis, au pire, y'a toujours moyen de prendre des options ou des langues à côté.

Si votre but c'est l'étude de l'Asie ou la Chine en général, alors ce genre de master est fait pour vous. Mais si j'ai un conseil à vous apporter, spécialisez-vous à fond et ne lâchez rien ! Le master que j'ai fait se dit professionnalisant, par opposition à un master recherche, mais c'est simplement un outil, une ligne sur votre cv qui dira que vous avez suivi une formation spécialisée. Il vous apporte une légitimité, des connaissances théoriques, mais c'est à vous de les étoffer. Il faut vraiment se spécialiser soi-même, en plus, à côté, pour finir quelque part là dedans et prétendre être expert comme c'est dit sur la brochure. Un master ce n'est pas suffisant, il faut vraiment, selon moi encore une fois, se spécialiser d'avantage à travers les stages, des options, des expériences à l'étranger, des expériences pro, des diplômes supplémentaires en langues (comme le HSK par exemple), et tout ce que vous allez pouvoir apprendre et entreprendre à côté par vous-même.

Pour ma part, je ne regrette pas du tout ce que j'ai fait. Et si c'était à refaire, je referais exactement la même chose, parce que ça m'a plu et ça me correspond vraiment. Je ne vois pas ce qui m'aurait intéressé d'avantage de toute façon !

Pour ceux qui me demandent dans quoi je bosse, je travaille dans les relations internationales et la coopération internationale, dans le secteur de l'éducation supérieure, et je suis spécialiste Chine. 

Après mes études, j'ai travaillé en France en tant que chargée de projets dans les programmes de mobilité internationale (comme Erasmus+ entre autres), ensuite j'ai été chargée d'affaires internationales et manager admissions pour une branche de l'université de Pékin en Chine, puis j'ai été chargée de relations internationales et recrutement Chine et Asie de l'Est au Royaume Uni. Je suis actuellement chargée de coopération transnationale pour un institut sino-britannique. Par la suite je ne sais pas trop ce que j'ai envie de faire, mais pour l'instant c'est un secteur qui me plaît assez, alors on verra !

Si vous voulez en savoir plus sur l'examen HSK en particulier, je vous invite à lire mes articles sur le sujet, l'examen, ma préparation pour le HSK 5, mes conseils pour le HSK5, et ma préparation pour le HSK6.

Voilà, j'espère que cet article vous a été utile. Et vous, vous faites ou avez fait quoi comme études ? Vous êtes intéressés par l'idée de faire des études spécialisées Asie ? Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me les poser, j'y répondrais avec plaisir. 

Qingdao

Qingdao

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F
Coucou Cid, <br /> <br /> C'est en cherchant quoi faire avec mon master asie que je suis tombée sur ton article. Comme toi je me suis laissée guider par ma passion pour l'Asie, j'ai fait une licence de chinois mais LLCER, parce que je voulais vraiment me focaliser sur langue et maintenant me voilà en M2 d'un master qui s'intitule "Langues Cultures et Sociétés d'Asie", ce master en soit il est très bien pour des passionnés comme nous. Il offre la possibilité d'étudier l'asie sous différent angle, cependant il n'est pas professionnalisant du tout parce qu'il est plus accès vers la recherche. Je me retrouve donc en fin d'études supérieur sans contrairement savoir quoi faire. De plus, je devais partir en échange cette année à Taïwan mais malheureusement à cause du Covid....c'est annulé. <br /> Aujourd'hui, je me pose différentes questions sur quoi faire de ma vie avec un tel master en poche, comme toi je ne cherche pas à travailler dans le commerce ou l'éducation, ce qui m'attire vraiment c'est la culture et le tourisme. Je ne sais pas si je vais un jour trouver le métier de mes rêves, mais en attendant je vais préparer de mon côté le HSK 5 et regarder les différents métiers de la médiation culturelle.<br /> En tout cas merci à toi d'avoir partagé ton expérience, ça me donner des idées pour la suite.
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C
Bonjour Faysa ! <br /> Merci pour ton commentaire ! Je suis contente que cet article soit utile :D<br /> L'intitulé de ton master a l'air hyper intéressant ! Ça a l'air d'être un peu le même genre d'études que celui que j'ai fait, et avec le même problème, c'est pas très professionnalisant ! J'ai eu la même problématique, je ne savais pas ce que je voulais faire après mes études. Finalement, quand j'ai été diplômée et que je cherchais mon premier emploi, je me suis vite rendue compte que c'était pas ce que je VOULAIS faire le problème, mais plutôt ce que je POUVAIS faire. Le marché de l'emploi est un peu angoissant, surtout pour des gens comme nous qui ont décidé de faire des trucs plutôt abstraits et qui ont peu d'expériences concrètes. Au départ c'était la culture qui m'intéressait, mais je me suis vite rendue compte que c'était un secteur compliqué, et plutôt bouché Finalement je me suis tournée vers l'éducation, et ça me plaît pour le moment. Je suis sûre que tu trouveras ta voie également, même si ça prend du temps de construire son parcours et d'acquérir des expériences solides ! En tous cas, oui je te conseille de travailler le chinois à côté et passer les HSK, ça aide !<br /> A bientôt !
U
Bonjour Cid, <br /> <br /> Cet article que tu as rédigé soulève toutes les interrogations que j'ai vis-à-vis de l'étude du chinois, j'ai peiné à trouver ce genre de témoignage constructif sur internet, et rien que pour ça je te remercie beaucoup ! <br /> Je vais aller droit au but puisque cette seule page internet a répondu aux questions que je me posais depuis quelques mois : les débouchées des études en chinois sont-elles à la hauteur de l'investissement ? Y a-t-il de la place sur le marché du travail pour des bilingues chinois ? J'ai bien saisi la nécessité de se spécialiser, j'aimerais avoir ton retour sur la réalité de ce marché. <br /> <br /> Ton copain s'est tourné vers le japonais, qu'en est-il pour lui, a-t-il eu du mal à valoriser son parcours et à trouver un emploi décent ? Si j'aime la Chine à 98%, j'aime le Japon à 99%, d'où cette dernière question.<br /> <br /> J'attends ta réponse avec impatience, merci encore pour cet article et de très joyeuses fêtes à toi !
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C
Bonjour ! <br /> Merci beaucoup pour ce commentaire, ravie que ça puisse éclairer quelques personnes !<br /> Pour moi, les études de chinois ça vaut le coup oui, à condition de ne pas lâcher l'affaire ! Je pense qu'il y a toujours de la place pour les sinophones sur le marché du travail, ça reste une compétence "rare", après ça dépend évidemment des secteurs. Je pense aussi qu'il faut avoir des compétences supplémentaires à apporter, d'où la nécessité de se spécialiser et d'acquérir de l'expérience. Je pars du principe que si la compétence linguistique est la première compétence que recherche le recruteur, dans ce cas il se tournera peut-être plus vers un chinois natif, ou un étranger d'origine chinoise.<br /> Mon copain a fait des études de japonais mais aujourd'hui il ne le parle couramment. Il travaille dans le secteur du jeu video mais il n'utilise pas le japonais au travail non plus. <br /> Que ce soit japonais ou chinois, je pense que les deux se valent sur le marché du travail (si la langue est un minimum maitrisée bien sûr) !<br /> A bientôt !
M
Vu ton parcours et ta maitrise de chinois, on a envie de faire pareil. Seulement en France les Masters universitaires sont souvent trop larges justement, touchent à tout mais sans te spécialiser en rien, je sais de quoi je parle avec mon Master2Pro en Communication!))) Et puis tout le monde a une expérience différente. Moi par exemple, je me suis mise à apprendre le mandarin il y a 2 ans seulement, à 31 ans. Aurais-tu des astuces pour ceux qui souhaitent "se spécialiser soi-même" comme tu dis? et puis, quelle branche tu aurais choisi si tu avais à te spécialiser avec le recul que tu peux avoir aujourd'hui? Merci <br /> Mio
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C
Bonjour ! Désolée je ne réponds que maintenant ! Oui c'est exactement ce que je pense de mon master, c'est beaucoup trop large et c'est pas évident à valoriser. Pour se spécialiser dans cette aire géographique (qu'on fasse des études spécialisées Asie/Chine ou pas du tout), je pense que l'aspect linguistique est le plus important. Je conseillerai de prendre des cours de chinois à côté, ou même des options si possible. Moi par exemple je regrette de m'être reposée sur le fait que j'avais une licence en chinois et de ne pas avoir passé les niveaux HSK avant. En dehors de l'aspect linguistique, je pense que c'est bien d'utiliser toutes les opportunités qui se présentent. Si il y a des stages à effectuer, pourquoi ne pas les faire en Chine par exemple. Sinon ça peut être aussi par des voyages personnels, des engagements associatifs, assister à des conférences... Pour ta dernière question, j'ai effectivement plus de recul aujourd'hui sur mon master mais je suis toujours persuadée que je n'aurais pas voulu faire autre chose !
M
Bonjour Cid, <br /> <br /> Vu ton parcours et ta maitrise de chinois, on a envie de faire pareil. Seulement en France les Masters universitaires sont souvent trop larges justement, touchent à tout mais sans te spécialiser en rien, je sais de quoi je parle avec mon Master2Pro en Communication!))) Et puis tout le monde a une expérience différente. Moi par exemple, je me suis mise à apprendre le mandarin il y a 2 ans seulement, à 31 ans. Aurais-tu des astuces pour ceux qui souhaitent "se spécialiser soi-même" comme tu dis? et puis, quelle branche tu aurais choisi si tu avais à te spécialiser avec le recul que tu peux avoir aujourd'hui? Merci <br /> Mio
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A
Bonjour! je trouve votre parcours vraiment bien mais j'avais une question, faut-il obligatoirement parler une langue asiatique en arrivant? Je veux dire, peut-on apprendre une de ces langues la bas?
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C
Bonjour! Vous parlez du Master RICI? Si oui, normalement il faut deja maitriser une langue asiatique, mais ce n'etait pas le cas de la plupart de mes camarades de classe, donc j'imagine que ce n'est pas obligatoire!