26 Janvier 2022
Bonjour ! Après une petite pause, je reviens avec de nouveaux articles sur le blog !
Mais, avant toute chose, laissez-moi vous souhaiter une très belle nouvelle année ! J'espère que 2022 vous réserve plein de bonnes choses et de belles surprises ! La mienne s'annonce mouvementée, mais ça, je vous en parlerai plus tard !
Je commence l'année avec un article de la catégorie Ecosse, et je vous emmène virtuellement dans un des lieux les plus connus du pays : le fameux loch Ness.
Le loch Ness n'est surement pas le plus beau lac d'Ecosse, ni le plus apprécié des locaux, mais c'est clairement le plus célèbre à l'international. Pour cause, Nessie, le supposé monstre qui habite les eaux sombres et froides de ce loch des Highlands, et qui continue d'attirer les curieux depuis les années 30.
Notre point d'arrivée au Loch Ness fût la petite ville de Fort Augustus, au sud du lac. Nous venions alors de Tarbet, un village sur les berges d'un autre lac écossais : le loch Lomond, dont je parlais dans l'article précédent, ici. Si vous n'avez pas de voiture, pas de panique, il y a des bus qui font le trajet et qui, au passage, traversent les magnifiques paysages des Highlands écossais.
Fort Augustus est une petite ville charmante. Surtout en plein été, il y fait bon vivre et les terrasses sont remplies. Nous avons d’abord décidé d'aller faire un petit tour en ville, et de suivre la direction du Canal Calédonien. Ce canal construit au 19e siècle relie Fort Williams, un peu plus au sud, à Inverness, sur la côte un peu plus au nord, en connectant les lochs sur son chemin.
Nous arrivons enfin au bord du loch Ness. L'eau est très sombre, on dirait qu'elle est noire. En fait, c'est à cause de la profondeur du lac et de la forte présence de tourbe dans le sol. Ajoutez à ça le vent glacé qui nous gifle les joues, et je dirais presque que le loch Ness semble très inhospitalier. Rien à voir avec l'atmosphère quasi-farniente du loch Lomond. Vraiment, deux lochs, deux ambiances.
Loch, c'est le mot en écossais et gaélique désignant une étendue d'eau, un lac, un fjord, une baie. Il y a plus de 30 000 lochs en Ecosse !
Alors que le loch Lomond est le plus grand lac en termes de surface, le loch Ness est, lui aussi, très grand et très profond. 37km de long et jusqu'à 230m de profondeur ! Ses mesures en font le plus grand lac de Grande Bretagne en termes de volume ! Tu m'étonnes qu'on y imagine une faune préhistorique !
Nous nous arrêtons au restaurant pour boire un verre, là, sur la rive. Je dois dire que le loch Ness est l'endroit idéal pour siroter un bon gin and tonic ! Certes, j'avais les mains gelées malgré la chaleur relative de l'été écossais, mais "no pain, no gin" comme on dit.
Le lendemain, après une bonne nuit dans une auberge, ma foi très confortable, notre hôte nous conseille de faire un détour par la pointe la plus au sud du lac. C'est, selon lui, la plus belle vue du loch. Ce n'est pas dans notre direction, mais on ne saurait refuser les conseils avisés des locaux. Evidemment, il n'avait pas tort, la vue du lac et des troupeaux de moutons n'est pas pour me déplaire. C'est beau l'Ecosse.
Nous partons ensuite pour quelques heures de marche. Autour du loch Ness se trouve un chemin de randonnée circulaire de 130km, le Loch Ness 360. Comme son nom l’indique, le trail fait une boucle et fait tout le tour du loch Ness. Il se compose de 6 sections et passe par les villes/villages de Inverness, Drumnadrochit, Invermoriston, Fort Augustus, Foyers et Dores. Il est tout à fait possible de faire la randonnée en entier en 6 jours, à raison d'un jour par section. Malheureusement (ou pas), nous ne disposions pas d'une semaine juste pour randonner, et nous avons donc choisit de ne faire qu’une section, celle de Fort Augustus à Invermoriston.
Vous retrouverez les détails de chaque section du trail sur le site internet officiel, ici.
Notre section du trail fait 13 km et suit le Great Glen Way, une route qui traverse les Highlands de la côte Est à la côte Ouest. Il y a deux voies sur cette section, une "high route" et une "low route". La route du bas était en partie en travaux l'été dernier, nous avons donc emprunté la route du haut. De toute façon, c'est celle que je voulais faire.
D'abord, il faut monter la colline à travers la forêt. Globalement, la randonnée n'est pas trop difficile, mais il fait savoir que ça monte et ça descend pas mal au début et à la fin. C'est assez raide, mais vos mollets vous remercieront.
Et puis, ensuite, c'est un peu plus plat. La deuxième partie du trail s'effectue sur les hauteurs que nous venons de monter non sans douleur. La vue sur le loch est incroyable, et on dirait bien qu'il n'y a pas âme qui vive dans le coin.
J'ai l'impression que les Highlands sont recouverts de ces petites fleurs violettes en été. C'est beau, ça ajoute un peu de couleur sous le ciel gris et menaçant. J'ai aussi vu les fraises sauvages les plus riquiqui que je n'avais jamais vu. Oui, cette information est capitale.
La randonnée se finit également en forêt, il faut redescendre la colline. N'empêche que je n'ai jamais vu une forêt aussi noire ! Elle a l'air si épaisse, on ne voyait absolument rien à l'interieur tellement il y faisait sombre. Nous restons donc sagement sur le chemin balisé, faudrait pas s'y perdre.
Après cette descente infernale, nous arrivons à Invermoriston. Le village marque la fin de cette section de randonée. Il y a une rivière qui le traverse, la rivière Moriston, une cascade et un très beau pont en pierre.
D'ailleurs, l'auteur James Matthew Barrie avait une maison ici. Il y venait écrire Peter Pan. Rien que ça.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! Je vous dis à bientôt pour la suite de ces aventures dans les Highlands, et je vous retrouve très prochainement pour vous parler de Drumnadrochit et d'Inverness !