7 Mai 2021
Je suis très excitée aujourd'hui de vous parler d'un endroit fabuleux que j'ai beaucoup aimé dans cette belle province du Gansu. Il s'agit des très célèbres grottes Mogao. Cet article est peut-être un peu long, mais je vous assure que ça vaut le coup !
Sommaire de l'article :
Les grottes de Mogao se situent à environ 25km de Dunhuang 敦煌. J'aurais l'occasion de vous reparler de Dunhuang dans un autre article, mais pour faire court, Dunhuang est une ville du nord-ouest du Gansu. Elle est située à plus de 1000 km de Lanzhou, la capitale du Gansu, elle est donc plus proche de Tourfan (Xinjiang) que de Lanzhou ! Elle est située dans une oasis, et entourée du désert de Gobi au nord et du Taklamakan à l'Ouest. C'était une ville très importante sur l'ancienne route de la soie, et elle est connue aujourd'hui pour ses dunes et ses grottes bouddhiques, les fameuses grottes Mogao, également appelées les "grottes aux mille bouddhas" 千佛洞.
Les grottes de Mogao (Mogao ku 莫高窟) sont un complexe de grottes. Il y a en tout 735 grottes creusées dans la montagne. De l'extérieur, ça ressemble un peu à une ruche au milieu du désert en fait ! Ce qui fait la particularité de ces grottes, c'est que 492 d'entre elles sont ornées de peintures, de fresques et de statues. Elles ont une valeur artistique, culturelle et historique inestimable, et elles ont été ajoutées sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 1987.
Il y a des grottes de toutes les tailles ! Des toutes petites pouvant contenir à peine une personne, et de très très grandes ! A l'extérieur, elles sont reliées et accessibles par des passerelles. Comme vous pouvez le voir sur mes photos, il y a aussi toutes sortes de portes, certaines plus conservées ou plus luxueuses que d'autres, et chaque entrée est numérotée.
Cette porte que vous voyez sur la photo ci-dessous, ce n'est pas l'entrée des grottes, bien qu'elle semble être l'élément central. Il n'y a pas d'entrée principale, chaque grotte est une pièce à part entière, elles ne sont pas connectées entre elles, à part par la passerelle extérieure. Ce pavillon de 9 étages c'est tout simplement l'entrée de la grotte 96 où loge une gigantesque statue de Bouddha Maitreya de plus de 35m de haut ! C'est la plus grande statue des grottes, et une des plus grandes statues de Bouddha de Chine ! Elle a été sculptée au 7e siècle, sous le règne de l'impératrice Wu Zetian des Tang, qui d'ailleurs a fait construire des statues de Bouddha un peu partout en Chine.
La construction des grottes a commencé au 4e siècle (environ en 366). Un moine du nom de Le Zun 乐尊 eut une vision de Bouddha dans la lumière du soleil, et c'est ainsi qu'il a décidé de construire un endroit pour prier et méditer dans une grotte, à l'endroit même de sa vision. Par la suite, d'autres moines sont arrivés, les grottes se sont développées, des communautés monastiques se sont installées et Dunhuang devint un centre important du bouddhisme où venaient prier de nombreux pèlerins.
Les grottes étaient peintes par les moines. Dans le bouddhisme, la sculpture et la peinture participent à l'enseignement et aident à la méditation. Au fur et à mesure du développement des grottes, un système de mécénat se met en place. Les grottes et les œuvres sont commandées et financées par des riches bienfaiteurs : gouverneurs, dignitaires étrangers, élite locale, marchands, militaires, et même des empereurs !
Pendant la dynastie Tang, Dunhuang était un carrefour commercial majeur, et les grottes de Mogao étaient un centre religieux très important. La dynastie Tang étant une période florissante pour la culture et les religions, de nombreuses grottes furent creusées à cette époque. Après la dynastie Tang, le site de Mogao tomba peu à peu dans le déclin. L'Islam devint de plus en plus populaire dans la région, la route de la soie est peu à peu abandonnée, et les grottes de Mogao tombèrent quasiment dans l'oubli pendant la dynastie des Yuan.
Ce qui est intéressant, c'est que ces grottes ont été décorées entre le 4e et le 14e siècle. Oui, l'activité sur les grottes de Mogao s'étale sur une période de 1000 ans ! Un millénaire, de la dynastie des Wei du Nord (386-534) à la dynastie mongole des Yuan (1276-1386) ! De ce fait, on observe des techniques différentes, qui, pour certaines, ont été importées d'ailleurs, et une évolution artistique au fil des siècles. On remarque clairement les influences culturelles sur les fresques et les sculptures. Je ne m'y connais pas particulièrement en art bouddhique, c'est un sujet très pointu, mais je trouve qu'on voit vraiment une nette différence et j'ai trouvé ça absolument fascinant ! Certaines œuvres les plus anciennes sont clairement influencées par l'art indien par exemple, mais aussi par les Turcs, les Tibétains, ou encore de tribus comme les Xiongnu, qui jouaient un rôle important dans la région. Sur certains murs, on voit des dieux hindous, des visages moustachus, des grands yeux, des peaux plus foncées, des postures différentes... Les grottes Mogao c'est un vrai mélange de cultures ! Au fur et à mesure du temps, les artisans ont incorporé des éléments chinois et les œuvres se sont sinisées. Le boddhisattva de la compassion Avalokiteshvara, par exemple, a évolué en Chine sous des traits féminins, où il est appelé Guanyin. C'est un exemple assez flagrant, mais très parlant !
Les grottes de Mogao sont un trésor inestimable de l'art bouddhique. Elles ont également une valeur historique inestimable car elles nous apprennent énormément de choses sur la Chine, sa société et son évolution en un millénaire, la route de la Soie, la politique, les arts, les religions, les relations entre les groupes ethniques, et les échanges artistiques, intellectuels et culturels.
En parlant d'importance historique, les grottes Mogao ne renferment pas que des sculptures et des peintures ! En 1900, un moine taoïste du nom de Wang Yuanlu 王圆箓 a découvert par hasard une grotte cachée dans une autre : la grotte 17, aussi connue sous le nom de Library Cave, la bibliothèque murée. On ignore la vraie raison, mais cette grotte avait été scellée. Elle renfermait des dizaines milliers de manuscrits datant du 4e au 11e siècle.
On y a retrouvé évidemment beaucoup d'écrits bouddhistes, des sutras, des notes prises par des étudiants, mais aussi des documents mathématiques, folkloriques, de la littérature, des poèmes classiques, des documents sur la médecine, l'astronomie, la divination... Bref, beaucoup de choses, des textes religieux chrétiens, juifs, taoïstes et manichéens (un courant religieux du Moyen-Orient datant du 3e siècle), et même le plus vieux manuel de jeu de Go ! Les textes ont été rédigés en chinois, mais aussi en tibétain ancien, tibétain classique, en sanskrit, en ancien ouïghour, en turc ancien, en tangout, en sogdien, en hébreu, bref, une variété de langues anciennes incroyable ! Il y avait aussi des tas d'objets, de statuettes et des peintures sur soie. Un véritable trésor !
Malheureusement, les autorités locales n'ont démontré que très peu d'intérêt (ou pas du tout) pour les manuscrits. Ils s'inquiétaient plus des coûts de transport que ça engendrerait plutôt que de leur préservation. Ils ont donc ordonné au moine de les remettre à leur place. Quelques années plus tard, Yuanlu décida de revendre les écrits aux explorateurs étrangers, qui, eux, manifestaient bien plus d'intérêt, afin de financer la rénovation des grottes qu'il avait entreprise grâce à des donations.
C'est d'abord l'archéologue britannique Aurel Stein qui, en 1907, vint acquérir quelques milliers de parchemins au hasard, dont une version imprimée du Sutra du Diamant de la dynastie Tang (868), qui se trouve être le plus vieux document imprimé du monde, rien que ça. Bonne pioche pour M. Stein ! Ensuite, en 1908, c'est au tour de l'explorateur français Paul Pelliot de visiter les grottes de Mogao. Tout comme son prédécesseur, il sélectionna les manuscrits qu'il jugeait de valeur. Sauf que, contrairement à Aurel Stein, Paul Pelliot était sinologue et orientaliste, il avait donc une grande connaissance de la Chine et de l'Asie centrale, et notamment du chinois classique et des langues orientales. Il a donc passé 3 mois aux grottes Mogao à étudier les textes, et a emporté 10 000 documents, pour une valeur d'environ 100 €. Oui, c'est légèrement dérisoire. Malgré qu'ils aient été un peu considérés comme des occidentaux opportunistes, ils ont tout de même permis la sauvegarde et l'étude de ces documents, ainsi que la préservation des grottes. C'est également Paul Pelliot qui a attiré l'attention du gouvernement chinois sur l'importance des manuscrits.
Après ces deux archéologues européens, de nombreux étrangers sont venus aux grottes Mogao. Le Japonais Otani Koazui acheta 400 documents (et grava au passage son nom dans une des grottes, parce que... non on sait pas vraiment pourquoi en fait), et le Russe Sergueï Oldenbourg qui acheta 300 documents (et établit un plan des grottes, ce qui est assez pratique). Enfin, c'est l'américain Langdon Warner, qui, en 1924, arriva aux grottes pour le compte de l'université d'Harvard. Malheureusement pour lui, il ne restait plus grand chose de la bibliothèque, et comme il n'avait pas envie de repartir les mains vides, il arracha carrément des fresques des murs. Vous vous en doutez, il a tout niqué détruit. Il fut par la suite interdit d'intervention à Dunhuang. Bien fait.
Bref, tout ça pour dire que les manuscrits de Dunhuang se sont retrouvés aux quatre coins du globe. Aujourd'hui le International Dunhuang Project, lancé par la Bibliothèque nationale britannique en 1994, a pour but de retrouver, cataloguer et numériser ces documents. Vous pouvez consulter le site internet ici.
Paul Pelliot en 1908 dans la bibliothèque de la grotte 17 (archives photographiques du Musée Guimet)
Détails du Sutra du Diamant imprimé de 868, retrouvé dans la grotte 17 (crédit : The British Museum)
Pour comprendre les grottes de Mogao, je pense qu'il est nécessaire de faire un point sur la route de la soie. Comme je le disais plus haut, Dunhuang est situé sur l'ancienne route de la soie, sur la fin de la partie chinoise de la route. C'était un véritable carrefour des cultures !
La route de la soie (sichou zhilu 丝绸之路) était une route commerciale qui liait l'Extrême Orient et l'Occident. Aussi, on parle d'Ancienne Route de la Soie, pour la différencier avec la nouvelle route de la soie (Belt and Road Initiative). L'ancienne route de la soie s'est développée au cours de la dynastie Han, aux alentours de -200, bien qu'elle était déjà un espace d'échanges avant ça. Elle a perduré jusqu'au 14e siècle, où elle a été progressivement abandonnée, notamment au profit du transport maritime.
Il n'y avait pas qu'une seule route de la soie, il s'agit en fait d'un réseau de routes. L'axe principal de la Route de la Soie terrestre partait de Xian (Shaanxi). Elle continuait à travers le Gansu, puis contournait le très aride désert du Taklamakan dans le Xinjiang au nord et au sud. Ensuite, elle continuait à travers l'Asie centrale, le Moyen Orient, et terminait sa route dans le bassin méditerranéen, dans l'actuelle Turquie.
La route de la soie servait tout d'abord au commerce. De nombreuses marchandises s'échangeaient sur la route entre l'est et l'ouest : tissus, pierres, musc, métaux, céramique, épices, jade, ambre... et bien sûr, la soie, marchandise la plus chère et dont seule la Chine avait le secret (jusqu'au 5e siècle du moins). Evidemment, en plus des hommes et des marchandises, c'est aussi le savoir et les idées qui sont transportées par la route de la soie. De nombreux savoir-faire et découvertes sont ainsi importés au cours des siècles : peinture, sculpture, architecture, imprimerie, boussole, poudre à canon, papier... Enfin, il est important de préciser que les cultures et les religions (notamment le bouddhisme, le christianisme et l'islam) ont aussi emprunté la route de la soie. Ce qui nous ramène à nos fameuses grottes de Dunhuang, qui sont un superbe témoignage des échanges culturels sur l'ancienne route de la soie !
Dunhuang étant situé à l'entrée de la Chine, c'était un poste de douane et un point de contrôle crucial. Tout ce qui passait par Dunhuang et qui sortait ou entrait de Chine était contrôlé. Par ailleurs, Dunhuang étant une oasis entourée de désert, c'était un point-étape important, où s'arrêtaient de très nombreux marchands et voyageurs. Il y avait donc beaucoup de passage à Dunhuang !
Les grottes Mogao ont été ouvertes au public dans les années 80. Aujourd'hui, c'est un des sites touristiques majeurs de l'ouest de la Chine, et la visite est très encadrée !
Le nombre de visiteurs par jour est limité à 6 000. Ça a l'air énorme comme ça mais je pense que c'est relativement peu pour un site de cette importance, surtout à l'échelle de la Chine. Les visiteurs doivent impérativement réserver en avance. Lorsque nous sommes arrivés à Dunhuang, vraiment, j'ai cru que nous n'irions jamais ! On s'est rendus au bureau pour acheter les billets (le ticket center se trouve dans la ville de Dunhuang même), et il y avait une file d'attente incroyable. C'est limite si les gens n'étaient pas en train de camper devant le bureau ! Pire encore, les billets pour les deux prochains jours étaient en rupture. Honnêtement, je pensais qu'on n'irait pas ! Finalement, dans la file d'attente, une femme m'a dit que les étrangers n'ont pas besoin de réserver. Pour être honnête, je ne l'ai pas trop crue au début. Ce serait bien la première fois qu'être étranger en Chine présentait un avantage ! Personne ne savait me dire ce qu'il en retournait, et le gars de la sécu m'a fait passer devant tout le monde pour que je puisse demander au guichet, vite fait. Il s'est avéré qu'elle avait raison, et heureusement que cette dame m'ait informée sinon on serait peut-être encore dans cette file d'attente aujourd'hui ! C'est ça de voyager à l'arrache sans organisation préalable.
Nous sommes arrivés le lendemain sur le site des grottes, comme des fleurs, sans résa, et nous avons pu acheter notre billet sur place sans aucun problème. De plus, puisqu'ils font rentrer les gens par petits groupes, il y avait aussi une longue file d'attente devant les grottes. Encore une fois, j'ai cru qu'on y passerait la journée. Finalement, une femme est venue nous chercher dans la file pour nous emmener avec elle. Elle a mis tous les étrangers qui étaient dans la file de côté (on était à peine 10), on a eu un guide anglophone et on est passés devant tout le monde en 5 minutes. Décidément, c'est ce qui s'appelle avoir de la chance.
Les grottes se visitent obligatoirement avec un guide. Ça permet de contrôler combien de personnes sont dans les grottes, et ça évite que les gens s'éparpillent n'importe où et fassent n'importe quoi. Evidemment, les guides chinois sont les plus prisés car les touristes chinois représentent la quasi-totalité des visiteurs. Mais il y aussi des guides qui parlent anglais et même français ! Je visite rarement des sites avec des guides. Ce n'est pas que je n'aime pas ça, mais je n'y pense jamais, et j'avoue que j'aime être libre de mes mouvements. Pour ce qui est de Mogao, c'était vraiment enrichissant de les visiter avec un guide et d'en apprendre davantage sur ces grottes et leurs œuvres.
Il n'y a que 40 grottes ouvertes au public, et les visiteurs ne peuvent en visiter que 8, par système de roulement. C'est peu quand on considère le nombre de grottes qu'il y a, mais c'est comme ça.
Vous l'aurez probablement deviné, il est interdit de prendre des photos à l'intérieur des grottes.
Avant la visite des dites grottes, les visiteurs arrivent dans un énorme centre, hyper moderne, très bien fait, et nous sommes emmenés dans des salles de cinéma. Le premier film nous explique la route de la soie, et l'histoire des grottes. Il y a des casques audios à disposition avec la version en anglais. Le deuxième film est passé dans une autre salle avec un écran à 360 degrés, et nous donne plus de détails sur les grottes, les fresques, les statues, et l'art bouddhique. Très impressionnant, et très interessant.
Il y a aussi un musée que l'on peut visiter après les grottes. Il contient des reproductions et nous donne encore plus de détails, notamment sur l'art bouddhique, le processus de construction et de création...
La construction des grottes nécessitait beaucoup de personnes et une bonne division du travail ! Il y avait des ciseleurs qui creusaient dans la falaise, des tailleurs de pierre, des maçons et des charpentiers qui façonnaient les structures en pierre, en terre et en bois, des sculpteurs et des peintres. Les statues, elles, avaient une structure en bois et en paille, et étaient façonnées à l’aide de boue, d'argile et de sable, puis peintes à l'aide de pigments minéraux. Bref, toujours aussi fascinant !
Point de vente des billets : le bureau à Dunhuang se trouve sur la East Yangguan Road, près du Yingbing Grand Hotel. Vous pouvez aussi les acheter directement sur place sur le site des grottes au Digital Exhibition Center (莫高窟数字展示中心) si vous êtes étrangers. Les visiteurs chinois peuvent aussi réserver leurs billets en ligne.
Prix : 258 rmb pour les visiteurs étrangers en haute saison (avril à novembre), 160 le reste de l'année.
Durée de la visite : prévoir une bonne demie-journée
Accès : il faut vous rendre directement à l'entrée du site, là où il y a le Exhibition Center et le guichet. Nous avons pris un didi (le Uber chinois) en partant du centre et la course nous a coûté 9rmb. Après le visionnage des films dont je parlais plus haut (toujours à l'exhibition center), il y a des bus qui emmènent les visiteurs directement à l'entrée des grottes qui se trouve un peu plus loin, et c'est là que la visite commence.
Il y a d'autres grottes bouddhiques en Chine, comme les grottes de Longmen (Henan) et Yungang (Shanxi), et il y en plusieurs dans le Gansu : Bingling, Yulin, Matisi et Maijishan. Je n'avais évidemment pas suffisamment de temps pour les visiter toutes, et donc j'ai préféré n'en choisir qu'une. Les grottes de Mogao sont les plus grandes, les plus riches, et les plus connues. J'ai donc opté pour celles-ci, et je n'ai pas été déçue !
J'ai adoré les grottes de Mogao ! C'était un peu mal parti au départ, mais en fait tout s'est très bien passé pour l'achat des billets tout ça. Aussi, après avoir visité quelques sites très touristiques du Gansu, j'avais peur de me retrouver dans un parc à thème bouddhiste et que ce soit le bordel. Finalement, la visite s'est avérée hyper bien organisée. D'un point de vue installations et équipements, j'ai trouvé ça très bien fait et j'ai été agréablement surprise. J'ai aussi rarement vu du personnel aussi poli et agréable !
Les grottes sont absolument magnifiques, c'est vraiment un endroit incroyable, et j'ai adoré en apprendre davantage sur la route de la soie et l'art bouddhique. C'est fascinant ! En bref, c'était très bien de tous points de vue, et c'est une visite que je recommande fortement ! J'avoue que j'aurais aimé en voir plus, visiter plus de grottes, mais c'est comme ça, il faut bien limiter l'impact du tourisme sur les grottes !
Nous avons visité les grottes 328, 334 et 323 (Dynastie Tang, 618-907), les grottes 16 et 17 (library cave), 292 (dynastie Sui, 6-7e siècles), 296 (Zhou du Nord, 6e siècle) et enfin la grotte 96 (la grotte du Grand Bouddha).
J'espère que cet article vous aura plu et vous sera utile si vous avez pour projet de visiter les grottes Mogao ! Si vous voulez en savoir plus sur les grottes et les oeuvres de Mogao, voici quelques liens intéressants :
Le site internet de l'Institut Getty, qui oeuvre pour la conservation des fresques de Mogao en collaboration avec l'administration chinoise du patrimoine culturel 国家文物局
Le site internet du International Dunhuang Project
La chaine YouTube de la Dunhuang Foundation
Vidéo de conférence au Musée des Arts de Cleveland