8 Avril 2025
Si vous prévoyez un voyage en Chine cette année, il y a une destination qui doit forcément être sur votre liste : Pékin. Je me suis dit qu’un article/guide récapitulatif sur tout ce qu’il faut savoir pour préparer son voyage et profiter au maximum de la capitale serait le bienvenu, surtout en ces temps d'exemption de visa !
Car oui, Pékin vaut clairement le détour !
Quand on parle de visiter la Chine, il y a souvent une "team Shanghai" et une "team Pékin". Comparer ces deux villes n’a pas vraiment de sens car il s'agit bien de deux villes différentes, mais si je devais choisir mon camp, vous l’aurez deviné : je suis à 100 % team Pékin ! J'adore cette ville !
Pourtant, j’entends souvent dire, à tort, que la capitale n’a pas grand intérêt, ou qu’un séjour de 2-3 jours suffit. Je ne suis absolument pas d’accord ! Pour moi, Pékin est une pépite, une ville fascinante avec une quantité incroyable de choses à voir et à faire. C’est un incontournable, et selon moi, c’est une grosse erreur d’éviter Pékin quand on voyage en Chine.
Cet article risque d'être long mais j'ai essayé de résumer au maximum en incluant tout de même des informations culturelles. Voici le sommaire :
Tout d'abord, si vous cherchez des conseils pour bien préparer votre voyage et voyager en Chine de manière générale (visa, billets d'avion, prendre le train, internet, VPN, téléphone, paiements mobiles, applications à avoir, trains, métro, hébérgements, sécurité...) j'ai un article mis à jour régulièrement ici.
Pékin, en chinois Beijing 北京, signifie littéralement "Capitale du Nord". Si elle est aujourd’hui le centre politique et culturel de la Chine, elle n’a pas toujours occupé ce rôle. D’autres villes, comme Xi’an (anciennement Chang’an), Luoyang, Nanjing (la "capitale du sud"), et même Wuhan (capitale temporaire pendant la guerre sino-japonaise de 1937 à 1945), ont été des capitales à différentes époques. Mais Pékin s’est imposée sous les dynasties Yuan, Ming et Qing, et demeure la capitale depuis la fondation de la République populaire de Chine en 1949. Son importance historique et culturelle est donc incontestable.
L’histoire et la culture : Pékin est l’une des villes les plus anciennes du monde, avec une riche histoire impériale, et on y retrouve de nombreux musées et sites emblématiques comme la Cité Interdite, le Temple du Ciel ou le Palais d’Eté. Pour moi, Pékin est une plongée directe dans l’histoire de la Chine, et offre une superbe fenêtre pour découvrir la culture chinoise dans toute sa profondeur et toute sa splendeur.
Entre traditions... : Les vieux quartiers du Pékin historique offrent une atmosphère authentique et traditionnelle, entre hutongs, siheyuan, petites échoppes, marchés locaux et scènes de vie quotidienne. Les parcs pékinois sont aussi pleins de vie : arts martiaux, danse, musique, calligraphie, mah-jong… ils font un super endroit pour s’immerger dans la culture locale et échanger avec les gens.
et modernité : Pékin, c’est aussi une ville tournée vers le futur : gratte-ciels, architecture ultra-moderne (comme le siège de CCTV ou le quartier de Sanlitun), art contemporain, innovations technologiques omniprésentes… Le contraste avec les temples millénaires et les parcs où on pratique le tai-chi est saisissant, et c’est justement ce mélange qui rend la ville si captivante.
Une capitale tranquille : Finie l’image de fourmilière géante qui s’agite sous un nuage de pollution. Déjà, la qualité de l'air s'est fortement améliorée ces dernières années, et voir le ciel bleu à Pékin est devenu bien plus commun. Aussi, et c'est quelque chose qui surprend souvent les voyageurs, Pékin est une ville plutôt calme (merci les véhicules électriques) et posée. C’est une atmosphère à part entière, difficile à décrire mais facile à ressentir. Malgré l'agitation qu'on associe souvent à une grande capitale, on y trouve en fait une forme de sérénité inattendue, où le rythme ralentit et les gens prennent leur temps.
Comme toutes les grandes mégalopoles du monde, Pékin est très bien connectée au reste du globe, et bien sûr au reste de la Chine, et dispose d’infrastructures modernes et internationales.
Il y a deux gros aéroports à Pékin : Beijing Capital (PEK), situé au nord-est de la ville à environ 25 km de la place Tian An Men (considérez la comme le centre de Pékin) et Beijing Daxing (PKX) qui se situe au sud, à une quarantaine de kilomètres de Tian An Men. Les deux sont très facilement accessibles, mais faites attention à ne pas vous tromper d’aéroport !
Si vous arrivez à l’aéroport de Beijing Capital, il y a une ligne “airport express”, qui part des terminaux 2 et 3, et qui rejoint directement le métro de Pékin (stations Sanyuanqiao, Dongzhimen et Beixinqiao).
Si vous arrivez à l’aéroport de Beijing Daxing, vous pouvez prendre la ligne “Daxing airport express”, qui vous amène à la station de métro Caoqiao. De là vous pouvez prendre le métro et vous dirigez vers le centre-ville (ou partout ailleurs).
Pékin dispose de nombreuses gares de train (5 pour être précise) et la ville est très bien reliée au reste du pays par train à grande vitesse. En bref, que ce soit en train ou en avion, Pékin est un point de départ idéal pour explorer la Chine. En tous cas, si vous prenez le train, faites attention à ne pas vous tromper de gare !
Le métro est très développé en Chine, et encore plus à Pékin. Tout est propre, bien entretenu, et indiqué en chinois et en anglais, y compris les machines pour acheter les tickets. D'ailleurs, à Pékin, il est possible de prendre le métro en payant sans contact avec une carte bancaire internationale visa ou mastercard. Bref, c'est le moyen le plus simple et le plus économique de se déplacer dans la ville.
La carte du métro de Pékin ici.
On revient à cette question fondamentale. En moyenne, j’ai l’impression que les visiteurs y restent 3 jours, ce qui, selon moi, permet de ne voir que le strict minimum. Si vous avez le temps, prévoyez 2 jours de plus pour une visite nettement plus enrichissante.
Si le temps n’est pas un problème, sachez qu’on peut rester beaucoup plus longtemps à Pékin, et sans s’ennuyer ! En même temps, c'est une ville immense ! Un séjour d’une semaine ou plus vous permettra de vous imprégner de l’atmosphère pékinoise et de la découvrir plus en profondeur. J’y suis allée plein de fois, des semaines entières, et il y a toujours des choses que je n’ai pas vu !
Pékin dispose d’un climat continental très marqué, avec des étés très chauds et des hivers très froids. Ce ne sont pas des raisons pour ne pas partir pendant ces saisons, je rêve moi-même de voir Pékin en hiver avec ses lacs gelés, mais ce ne sont pas forcément les meilleurs périodes. Le printemps et l’automne sont des saisons idéales.
Comme partout en Chine, il faut éviter de partir pendant le nouvel an chinois (janvier/février), mais aussi autour de la Fête Nationale (première semaine d’octobre) et autour de la Fête du Travail (autour du 1er mai).
En général, j’évite autant que possible de prévoir les plus gros sites touristiques le weekend pour maximiser ma visite. Mais c'est une évidence, qu'importe le moment où vous visitez, c'est la Chine, il y aura toujours du monde dans les plus gros sites touristiques du pays. La cité interdite est toujours plus ou moins bondée, c'est comme ça.
La Cité Interdite (interdite puisque son accès était interdit au peuple) est appelée en chinois zijingcheng 紫禁城, la Cité Pourpre Interdite, mais est plus communément appelée gugong 故宫, l'Ancien Palais. Sa construction a débuté sous le règne de l'empereur Ming Yongle, troisième empereur Ming, et s'est étalée entre 1406 et 1420. Pendant près de 500 ans, sous les dynasties Ming et Qing, elle a été le siège du pouvoir impérial. Au total, 24 empereurs ont séjourné à la Cité Interdite.
Témoignant de la grandeur architecturale chinoise, c'est le plus grand palais impérial du monde, il s'étend sur 72 hectares (oui, 720 000 mètres carrés !) Il y aurait plus de 8 700 pièces à l'intérieur de ses murs, bien que la légende raconte qu'il y en aurait très exactement 9 999 ! La Cité Interdite a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1987. Officiellement connu sous le nom de Musée du Palais, le site expose les trésors de la Chine impériale et reste l'une des structures anciennes les mieux préservée de Chine, bien qu'elle soit l'attraction touristique la plus populaire de Chine. Elle attire des millions de visiteurs chaque année !
Si vous voulez une vue incroyable sur la Cité Interdite, rendez-vous au parc Jingshan 景山, situé en face de la sortie nord de la cité. La vue depuis la "Colline du Charbon" (crée artificiellement avec la terre des douves et des canaux) est spectaculaire ! C'est aussi dans ce parc que le dernier empereur Ming Chongzhen, a mis fin à ses jours, alors que les Qing prennent le pouvoir en 1644. L'entrée pour le parc coûte 2rmb, et vous pouvez acheter un billet à l'entrée.
Acheter un billet : Je vous conseille vivement de réserver vos billets pour la Cité Interdite à l'avance car le nombre d’entrées par jour est limité. Pour cela, vous pouvez utiliser WeChat, si vous êtes à l'aise avec cette application, et chercher 故宫博物院, puis cliquer sur 购票, acheter un billet. C'est en chinois malheureusement, mais c'est assez facile à utiliser si vous utilisez un outil de traduction (sur WeChat vous pouvez traduire la page automatiquement). Sinon, vous pouvez utiliser le site https://bookingticket.dpm.org.cn/ disponible en plusieurs langues, dont le français. Chaque jour à 20h (heure de Pékin) les billets à J+7 sont mis en ligne. En gros, vous pouvez acheter vos billets 7 jours avant. Ne tardez pas parce que ça part vite ! Le billet d'entrée coûte 60rmb (7,60€), et la réservation est liée à votre passeport, ne l'oubliez pas ! Enfin, prévoyez une demie journée à la Cité Interdite, et armez-vous de patience ! Attention, sachez que le site est fermé le lundi !
Avec une surface de 44 hectares, la place Tian'anmen 天安门广场 est l'une des plus grandes places du monde. C'est une immense place publique, mais c'est aussi un endroit culturellement et historiquement important. C'est sur cette place que Mao Ze Dong a proclamé la fondation de la République Populaire de Chine, le 1er octobre 1949.
La place Tian'anmen est un endroit emblématique, mais on y on trouve (sur et autour) d'autres monuments et bâtiments tout aussi importants :
Accès à la place : La plupart des visiteurs passent sur la place Tian'anmen avant d'aller à la Cité Interdite. L'accès à la place est gratuit, mais il faut impérativement réserver en ligne pour pouvoir accéder au périmètre (et s'armer de temps et de patience parce qu'il y a du monde, et beaucoup de sécurité !). Vous pouvez réserver un créneau sur le mini programme WeChat en cherchant 天安门广场. Encore une fois, c'est en chinois mais c'est faisable avec un traducteur integré à votre navigateur. Pour les plus téméraires (et les lève-tôt), le lever de drapeau a lieu tous les matins au lever du soleil, et la cérémonie attire de nombreux visiteurs chaque jour. Il faut aussi réserver en ligne mais il suffit de sélectionner le créneau 升旗.
Le Temple du Ciel (天坛 tiān tán) a été construit en 1420 sous le règne de l'empereur Yongle de la dynastie Ming (le même empereur qui a commandé la Cité Interdite). Initialement appelé monument du “Ciel et de la Terre”, il a été décidé en 1530 de séparer les rites faits au Ciel et ceux faits à la Terre. Situé au sud de la Cité Interdite, c’est un édifice emblématique de la ville, et de la Chine impériale, inscrit à la liste du patrimoine mondiale de l’Unesco en 1998. Le temple servait de lieu de culte où les empereurs Ming et Qing venaient prier et offrir des sacrifices au Ciel afin de garantir la prospérité ainsi que des récoltes abondantes. Le concept architectural et l’agencement du Temple du Ciel est hautement symbolique et représente la relation entre le Ciel et la Terre (dans laquelle l’empereur, le “fils du ciel”, joue un rôle particulièrement important). Les enceintes carrées représentent la terre, les structures rondes symbolisent le ciel, l’ensemble est truffé de symbolisme. Le Temple du Ciel est en fait bien plus qu’un simple temple. Il s’agit d’un vaste complexe de 267 hectares comprenant plusieurs édifices.
Acheter un billet : L'entrée coûte 20rmb (2,53€). Vous pouvez réserver sur le mini programme WeChat, et cette fois c'est en anglais ! Vous pouvez y prévoir quelques heures, mais surtout n'oubliez pas de vous balader dans le parc ! Vous y verrez beaucoup de Chinois, plus ou moins âgés, pratiquer tout un tas d'activités : arts martiaux, danse, musique, calligraphie, mah-jong... C'est vraiment passionnant ! Pour moi c’est l’endroit idéal pour découvrir la culture et échanger avec les gens. Personnellement, j'aime y aller très tôt et y passer la matinée (visite du temple comprise).
Conçue pour protéger les royaumes et l'empire chinois des invasions extérieures, la Grande Muraille est appelée Chángchéng 长城 en chinois. En fait, il ne s'agit pas d'un seul monument à proprement parler, c'est un ensemble de fortifications qui ont été construites, reconstruites et assemblees à diverses périodes de l'histoire. Sa construction s'étale sur plus de 2000 ans !
Quand on parle de la Grande Muraille aujourd'hui, on fait référence à la muraille qui date de la dynastie Ming (1368-1644). Cette Grande Muraille des Ming est estimée à plus de 8 000 km (plus de 6 000 km de mur). Ceci dit, les recherches scientifiques estiment à 21 196 km la longueur totale de la muraille, toutes portions, y compris les parties enfouies ou détruites. La Grande Muraille des Ming commence à l'ouest, dans le desert, a Jiayuguan 嘉峪关 (Gansu), et se termine à l'est, à Shanhaiguan 山海关 (Hebei), où elle se jette dans la mer. Par ailleurs, il ne s'agit pas d'une ligne continue et elle serpente aussi dans plusieurs directions ! Sa largeur varie entre 5 et 7 mètres, et les murs s'élèvent jusqu'à plus de 15 mètres de hauteur ! Mais la muraille ce n'est pas qu'un mur, c'est un système défensif qui incorpore des forteresses, des bastions, des tours de guet et de postes de garnison. On dit souvent que la Grande Muraille est le seul monument visible depuis l'espace. C'est faux. En revanche, il s'agit bien de la plus grande construction humaine !
Quelle section choisir : Il y a plusieurs sections de la grande muraille accessibles depuis Pékin : Badaling, Mutianyu, Huanghua, Jingshanling, Simatai... Cela dépend de ce que vous voulez voir, du temps que vous avez et de la distance que vous êtes prêts à parcourir. Je vous conseille d'éviter la section de Badaling. Etant la section la plus proche et la plus accessible de Pékin, c'est aussi la plus fréquentée et la plus restaurée. En revanche, je vous conseille fortement la section de Jinshanling 金山岭, qui est, de loin, ma préférée ! Cette partie offre un bon compromis entre nature, paysages, randonnée, muraille sauvage et restaurée. Par ailleurs, c'est une section où il n'y a pas beaucoup de monde. Superbe expérience si vous voulez la muraille pour vous tout seul, ou presque ! Mais il y a un mais, la section de Jinshanling est assez éloignée, puisqu'elle se situe à 3h de route de Pékin, mais ça fait un très bon day trip ! Pour plus d'informations, rendez-vous sur mon article ici.
Yuanmingyuan (圆明园 littéralement “jardin de la clarté parfaite”), est un palais impérial du 18e siècle, situé à une quinzaine de kilomètres de la cité interdite. Il est appelé “ancien Palais d’Eté”, par opposition au Yiheyuan 颐和园, le “nouveau” Palais d’Eté. Alors que la Cité Interdite était plutôt destinée aux affaires et cérémonies officielles (c’était le siège du pouvoir, elle servait de centre politique et administratif, ainsi que de résidence pour les empereurs Ming et Qing), le Palais d’Eté, lui, était une résidence privée et un lieu de retraite pour les empereurs Qing, loin des protocoles formels et de la rigidité de la cité. Les empereurs passaient souvent de longues périodes au Palais d’Eté, notamment pendant les saisons chaudes, pour profiter de ses jardins luxuriants, de son confort et de son atmosphère paisible et raffinée. L'empereur y menait non seulement des activités personnelles, mais aussi des affaires d'État. Le Palais d’Eté ce n'était pas qu'un simple palais. C'était un vaste ensemble de jardins somptueux, de pavillons richement décorés, de temples et de lacs, couvrant près de 350 hectares. Véritable bijou d’architecture renfermant des richesses d’une valeur inestimable, il était le symbole du raffinement culturel et artistique chinois.
En octobre 1860, lors de la seconde guerre de l’opium, l’ensemble du palais est pillé, détruit, et incendié par les forces françaises et britanniques. Le palais brûlera pendant 3 jours. Cet événement est une véritable humiliation pour la Chine. Il ne reste aujourd’hui de cet immense joyau architectural que des ruines. De nombreux artéfacts volés ont été éparpillés dans les musées et collections privées du monde entier. Bien que certains aient été rapatriés, la Chine mène toujours une campagne active pour récupérer ces trésors culturels.
En vérité, je vous conseille de visiter cet endroit uniquement si vous connaissez cette partie de l'histoire. Sinon, vous allez juste avoir l'impression de vous retrouver dans un gigantesque parc avec quelques ruines, et c'est exactement ça. L'ancien palais d'été n'est pas l'endroit le plus excitant à visiter, tout simplement parce qu'il n'en reste quasiment rien. En revanche, c'est un endroit très important dans l'histoire de la ville, et c'est important de connaître cette triste page de l'histoire (particulièrement en tant que Français).
Acheter un billet : L'entrée coûte 25rmb (3,11€). Vous pouvez réserver sur le mini programme WeChat, et cette fois c'est en anglais !
Yiheyuan (颐和园, le “jardin de l’harmonie préservée”) est un palais impérial du 19e siècle situé en banlieue de Pékin, à une quinzaine de kilomètres de la Cité Interdite. Il est appelé en français “le Palais d’Eté”, mais ne doit pas être confondu avec le Yuanmingyuan 圆明园, “l’ancien” palais d’été, détruit en 1860 dont je parle ci-dessus. Jardin impérial créé, ou plutôt agrandi, à partir de 1749 par l’empereur Qianlong, il a également subi des dommages lors de la seconde guerre de l’opium, avant d’être restauré à partir de 1886 par l’impératrice Cixi. Plus qu’un simple édifice, le palais d’été est un grand complexe composé de temples, de pavillons, et de jardins éparpillés autour du lac Kunming. Tout comme l’ancien palais d’été, il avait une fonction de résidence impériale et de lieu de loisir et de divertissement pour la cour des Qing, notamment pendant les mois chauds (d'où son appellation). Bien que s’étalant sur une surface de 290 hectares, le Yiheyuan était tout de même moins vaste et moins extravagant que l’ancien palais d’été. Par ailleurs, il avait une fonction moins formelle que le Yuanmingyuan. Aujourd’hui, le palais d’été est un des sites touristiques les plus populaires de la capitale chinoise. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, il est un symbole de l’extraordinaire sophistication des jardins impériaux chinois.
Acheter un billet : L'entrée coûte 60rmb (7,46€). Vous pouvez réserver sur le mini programme WeChat, et c'est aussi en anglais ! Prévoyez au moins une demi-journée.
Le Temple Yonghe (雍和宫 yōnghé gōng, « palais de la paix et de l'harmonie ») est un célèbre temple bouddhiste de Pékin. Initialement construit en 1694 sous la dynastie Qing comme résidence pour les eunuques de la cour, il a ensuite servi de résidence au Prince Yinzhen, futur Empereur Yongzheng. En 1744, il a été converti en temple et monastère bouddhiste. C’est un monastère du bouddhisme tibétain, une lamaserie. On l’appelle donc communément “le Temple des Lamas”. Il affiche un mélange de styles architecturaux chinois et tibétain, et est composé d'une série de halls, pavillons et cours, le tout sublimement décoré. Le Temple Yonghe est un lieu de culte majeur et un centre important du bouddhisme tibétain en Chine. Il renferme de nombreuses reliques culturelles, y compris des écritures bouddhiques, des œuvres d'art et des sculptures. Il abrite notamment une remarquable statue de Bouddha Maitreya, située dans le Pavillon des Dix Mille Bonheurs 万福阁. Cette statue mesure 18 mètres de haut, est sculptée dans un seul morceau de bois de santal blanc, et a été offerte par le septième Dalaï Lama à l'Empereur Qianlong. C’est également une attraction touristique majeure à Pékin en raison de son importance historique, son architecture et son atmosphère.
Acheter un billet : L'entrée coûte 25rmb (3,11€). Vous pouvez réserver sur le mini programme WeChat, ou directement à l'entrée.
La ville de Pékin abrite de nombreux lacs, principalement situés dans les parcs historiques et jardins impériaux. On y trouve par exemple le lac Kunming 昆明湖, qui n’est autre que l’immense lac du palais d’été 颐和园, Shichahai 什刹海, un ensemble de trois lacs au cœur de la ville (composé de Qianhai 前海, le lac de devant; Houhai 后海, le lac de derrière; et Xihai 西海, le lac de l’ouest); Ou encore Zhongnanhai 中南海, situé juste à côté de la cité interdite, et constitué des lacs Zhonghai 中海, le lac du milieu, et Nanhai 南海, le lac du sud. Ce dernier domaine abrite notamment le siège du gouvernement central. Il y en a d’autres, et il y a surtout Beihai 北海, le “lac du nord”.
Situé au cœur de Pékin, le lac Beihai est l’un des plus grands et des plus emblématiques de la capitale. Créé à l'époque de la dynastie Liao (916–1125), c’était autrefois un jardin impérial fermé au public. Il s’agit aujourd’hui d’un des parcs publics les plus populaires de Pékin. Avec ses 69 hectares, dont 39 de lac, le parc Beihai est une véritable oasis de nature et un lieu de détente prisé tant par les locaux que les touristes. Au centre du lac, sur l'île Qionghua 琼华岛, se dresse le temple Yong’an 永安寺, "temple de la paix éternelle", surmonté de son célèbre chorten tibétain. Construit en 1651 en l’honneur de la visite du 5e Dalaï Lama, ce stupa de 36 mètres de haut a été détruit et reconstruit au cours de son histoire, avant de devenir l’emblème du parc et un symbole incontournable de Pékin.
Acheter un billet : L'entrée coûte 10rmb (1,24€) d'avril à octobre, et 5rmb (0,62€) de novembre à mars. Vous pouvez acheter un billet directement sur place.
Le Temple de Confucius de Pékin (北京孔庙 Běijīng Kǒngmiào) a été construit en 1302 sous la dynastie Yuan, puis agrandi sous les dynasties Ming et Qing. Recouvrant une surface de 22 000 mètres carrés, il s’agit du deuxième plus grand temple confucéen de Chine, après celui de Qufu, la ville natale de Confucius, dans le Shandong. Situé non loin du Collège Impérial, le temple servait autrefois aux cérémonies en l’honneur de Confucius, et était également un lieu d'étude et de recueillement pour les étudiants. Aujourd'hui, il sert de temple, mais aussi de musée et de site culturel, mettant en lumière la philosophie confucéenne et le système éducatif de la Chine impériale. Le temple abrite 198 tablettes de pierre inscrites avec les noms de plus de 51 000 érudits des dynasties Yuan, Ming et Qing, mais aussi des tablettes gravées des noms des nombreux étudiants ayant réussi les examens impériaux, ainsi que d'autres stèles d'importance historique.
Qui est Confucius ? Confucius (551-479 AEC, Kǒngzǐ 孔子) est un grand philosophe chinois ayant profondément marqué la Chine. Il est considéré comme le premier éducateur de la Chine et un modèle de sagesse et de vertu. Sa pensée a donné naissance au confucianisme. L’essentiel de l’enseignement de Confucius est recueilli par ses disciples dans les “Analectes”, ou “Entretiens de Confucius” (Lúnyǔ 论语). Ils mettent l’accent sur des principes tels que la droiture, la bienveillance, la justice, la sagesse, la piété filiale, ou encore l’harmonie sociale.
Acheter un billet : L'entrée coûte 30rmb (3,73€) et inclut l'entrée au collège impérial, guozijian 国子监. Vous pouvez acheter un billet directement sur place ou réserver sur le mini programme.
Acheter un billet : L'accès au quartier est gratuit, mais si vous souhaitez entrer dans les tours, le billet coûte 30rmb (3,73€ pour les deux tours) sur place. Les démonstrations de tambours ont lieu toutes les heures, de 10h à 17h, sauf à 12h. La billetterie ferme à 17h30 (16h30 d'octobre à mars), et c'est aussi fermé le lundi.
Assister à une représentation d’opéra de Pékin, c’est plonger dans l’un des arts traditionnels les plus emblématiques de la culture chinoise. Les costumes, les visages peints, les mouvements, la musique... ce n’est pas forcément facile à comprendre au début, mais il suffit de se laisser porter par l’esthétique, l’ambiance et la mise en scène pour passer un bon moment.
D'ailleurs, savez-vous que les masques de l'opéra chinois représentent les caractéristiques de leur personnage ? Il y a neuf couleurs principales utilisées dans l’opéra de Pékin : rouge pour la sincérité, noir pour la franchise et la droiture, blanc pour la ruse, bleu pour la bravoure, jaune pour la cruauté, violet pour l'honnêteté, vert pour la force, rose pour la faiblesse, et or/argent pour la sainteté.
Il y a de nombreuses salles de théâtre à Pékin, et beaucoup de maisons de thé qui proposent des représentations d’opéra : le théâtre Liyuan (le nom fait référence à la première école d'art du spectacle de Chine, le "jardin des poiriers 梨园", crée sous les Tang entre le 7e et le 10e siècle). Il propose des spectacles en soirée, souvent accompagnés de sous-titres en anglais, parfaits pour une première immersion. Pour une expérience plus traditionnelle et prestigieuse, le National Centre for the Performing Arts (le grand bâtiment en forme de dôme près de la place Tian’anmen) propose parfois des représentations d’opéra classique dans un cadre ultra-moderne. Pour une ambiance plus intime, les maisons de thé comme la Laoshe Tea House (Laoshe est un écrivain célèbre notamment pour sa pièce de théatre intitulée "La Maison de Thé 茶馆"), où l’on peut siroter un thé tout en profitant d’extraits d’opéra et d’autres arts du spectacle chinois. Enfin, le théâtre Mei Lanfang (du nom d’un acteur d’opéra célèbre notamment pour ses rôles de femmes) propose des représentations plus longues et plus fidèles aux codes classiques. Vous pouvez réserver sur les programmes WeChat associés, ou directement aux guichets (je vous conseille de reserver quelques jours avant).
Si vous voulez en savoir plus sur l'opéra chinois, les pièces, les personnages et leurs codes, j'avais fait un article sur l'opéra du Sichuan que vous retrouverez ici (ils sont similaires).
D'autres endroits et quartiers sympas :
Les hutongs 北京胡同 : Ces rues et ruelles traditionnelles sont le cœur historique de Pékin, offrant un aperçu authentique de la vie locale avec leurs maisons à cours intérieures (les siheyuan 四合院). Malgré le fait que de nombreux hutongs aient été détruits pour laisser place à la modernité, il en reste tout de même pas mal, et il est difficile de les manquer en se baladant dans le centre ! Néanmoins, tous les hutongs ne sont évidemment pas des points touristiques, la plupart restent simplement des quartiers résidentiels. A l'inverse, Nanluoguxiang 南锣鼓巷, Yandai Xiejie 严打斜街 (derrière le lac Houhai) et Wudaoying 五道营 (près du temple des lamas) sont des hutongs populaires et remis au goût du jour. Vous y trouverez de nombreuses boutiques, cafés et restaurants. En parlant de restaurant, il y a un très bon restaurant végétarien que je recommande à Wudaoying qui s'appelle 叶钵斋 (c'est une façade en bois). Quoi qu'il en soit, se perdre dans les hutongs permet de découvrir un Pékin à la fois ancien et vivant. Accès gratuit.
Houhai 后海 : Ce lac pittoresque est entouré de bars, restaurants et anciennes résidences, offre une belle ambiance en soirée et un cadre paisible en journée. C'est un lieu idéal pour une promenade, une balade en bateau ou un verre en rooftop. Accès gratuit.
Le temple Miaoying 秒应寺 : Connu sous le nom de "Temple de la Pagode Blanche" (白塔寺 Baitasi), cet édifice bouddhiste du XIIIe siècle se distingue par son magnifique stupa blanc de 50 mètres de hauteur. Lieu de culte et de recueillement, mais aussi site historique et culturel, il témoigne de l'importance du bouddhisme tibétain sous la dynastie Yuan. La façon dont le stupa s'élève au dessus des hutongs environnants et des vieux toits de Pékin, c'est tout juste sublime ! L'entrée coûte 20rmb (2,47€) et vous pouvez acheter le billet sur place.
798 Art Zone /798 艺术区: Il s'agit d'anciennes usines désaffectées, transformées dès le début des années 2000 en zone d'art contemporain. Galeries permanentes, expositions temporaires, mais aussi street art, boutiques, cafés branchés... Ce qui est unique, c'est le style architectural. Bâtiments d'usines, vieux slogans maoïstes, la structure industrielle de style soviétique des années 50 a été conservée, et ça suit plutôt bien avec l'art moderne. Accès gratuit, mais certaines expositions sont payantes.
Panjiayuan 潘家园 : Ce marché aux puces est un paradis pour les chasseurs de trésors, proposant des objets (plus ou moins) anciens, des calligraphies, des bijoux en jade et des souvenirs typiquement chinois. C'est particulièrement vivant le weekend, mais tout aussi intéressant les autres jours. Accès gratuit.
Taikooli Sanlitun 三里屯太古里: Quartier ultra-moderne de shopping et de divertissement, Taikooli attire une clientèle branchée avec ses boutiques de luxe, ses restaurants tendance et sa vie nocturne animée. C’est aussi un lieu prisé pour s'imprégner du Pékin urbain et moderne. Accès gratuit.
Qianmen 前门: Ancienne porte sud de la ville impériale, Qianmen est aujourd’hui une rue commerçante mêlant architecture traditionnelle et boutiques modernes. Son tramway historique et ses bâtiments rénovés en font un lieu prisé des visiteurs. Accès gratuit.
Dashilan 大栅栏街道: Située près de Qianmen, cette rue commerçante historique abrite des échoppes centenaires, vendant thé, soie et herbes médicinales chinoises. Son architecture préservée et son ambiance traditionnelle contrastent avec la modernité de la capitale. Accès gratuit.
Le parc olympique 北京国家体育场: Surnommé le "Nid d’Oiseau", le stade, chef-d’œuvre architectural des Jeux de 2008, continue d’accueillir des événements sportifs et culturels. Illuminé la nuit, il est devenu un symbole emblématique du Pékin moderne.
Les tombes Ming 明十三陵: Ce complexe funéraire impérial, situé au nord de Pékin, abrite les mausolées de treize empereurs de la dynastie Ming (1368-1644).
Le musée national de Chine 中国国家博物馆:Situé sur la place Tian’anmen, cet immense musée retrace l’histoire et la culture chinoises à travers des milliers d’artefacts, allant des bronzes antiques aux trésors impériaux. C’est un incontournable pour comprendre le passé de la Chine. Par ailleurs, l'entrée est gratuite, c'est donc parfait pour les jours de pluie ou de forte chaleur. Néanmoins, il faut tout de même réserver en ligne.
Le musée d'art national 中国美术馆: Ce musée met en avant l’art chinois traditionnel et moderne, avec des collections de peintures, sculptures et calligraphies. Son imposant bâtiment de style classique chinois en fait aussi un monument remarquable. Accès gratuit.
Wangfujing 王府井大街: L’une des rues commerçantes les plus célèbres de Pékin, connue pour ses grands magasins et ses boutiques de luxe. Autrefois il y avait un marché nocturne où l’on pouvait déguster des spécialités locales, et aussi toutes sortes de mets plus ou moins appétissants comme des brochettes d’insectes. Cela dit, le marché n'existe plus. Accès gratuit.
Le mausolée de Mao 毛主席纪念堂: Situé sur la place Tian’anmen, ce monument abrite le corps embaumé de Mao Zedong. Chaque jour, des milliers de visiteurs viennent rendre hommage au fondateur de la République populaire de Chine. Une visite un peu particulière, mais intéressante. Accès gratuit, mais il faut impérativement réserver en ligne sur le programme WeChat en chinois (et si prendre dès que possible, 7 jours avant).
Comme partout en Chine, vous trouverez toutes sortes de restaurants à Pékin, du plus économique au plus luxueux, de la nourriture de rue aux adresses les plus distinguées. Voici quelques plats, snacks (xiǎochī 小吃) et boissons à goûter à Pékin :
Le plat le plus emblématique de la ville ! Le canard est rôti jusqu'à ce que la peau soit croustillante, puis il est découpé en fines tranches et servi avec des crêpes, de la sauce hoisin et des légumes. Vous trouverez de nombreux restaurants de canard laqué à Pékin, mais il y a des adresses plus réputées que d’autres, comme Quanjude, situé à Qianmen. Adresse en chinois : 全聚德, 崇文区前门大街 32 号
Nouilles de blé épaisses recouvertes d'une sauce épaisse à base de pâte de soja fermentée et de viande hachée, accompagnées de légumes frais en julienne (concombre, radis, pousses de soja). En fait, ce n’est pas un plat originaire de Pékin à la base, mais c’est devenu une des spécialités ! Vous pouvez facilement trouver des options végétariennes, sans viande, ou avec des œufs à la place. Vous trouverez de nombreux restaurants de zhajiangmian, mais s'il y en a un que j’ai vraiment bien aimé c’est le Old Beijing Zhajiangmian Dawang, situé sur la rue dongxinglong (ligne 5, station Chongwenmen sortie H), voici l’adresse en chinois : 老北京炸酱 面大王(崇文门店), 北京东城区东兴隆街56号商界大厦A座一层
Les raviolis chinois farcis à la viande ou aux légumes sont très populaires à Pékin, et plus généralement dans le nord de la Chine (même si on en trouve dans tout le pays). Ils peuvent être bouillis (水饺 shuǐjiǎo), frits (煎饺 jiān jiǎo) ou cuits à la vapeur (蒸饺 zhēng jiǎo).
jiānbǐng 煎饼 : Crêpe fine à base de pâte de farine de blé et d'œuf, garnie de sauce hoisin, de coriandre, de ciboulette et de crackers croustillants. On peut aussi y ajouter d'autres ingrédients, comme du piment ou de la viande. Vous en trouverez dans les stands de rue, et elles sont souvent mangées pour le petit déjeuner.
shāobǐng 烧饼 : Petit pain feuilleté et croustillant, souvent garni de sésame et parfois fourré avec de la pâte de haricots rouges ou du bœuf.
Originaires du nord-ouest, ces brochettes de viande (agneau, bœuf, poulet) sont marinées et grillées avec du cumin et des épices. On en trouve partout en street food, ou dans des restaurants de barbecue (ils ont toujours des options végétariennes, légumes, tofu, etc, mais sachez qu'elles sont en général cuites sur les mêmes plaques que la viande).
Un plat de rue traditionnel réservé aux initiés, puisqu'il est composé de tripes de porc mijotées dans un bouillon épicé, servies avec des morceaux de pain chinois.
Très populaires, les jingjiang rousi sont un plat de porc émincé sauté dans une sauce douce et salée à base de pâte de haricots sucrée. Comme le canard laqué, il est généralement servi avec des fines crêpes de blé et des concombres en julienne.
Super populaire à Pékin, la fondue se distingue de son homologue sichuanais car elle est souvent servie dans un plat en cuivre avec une cheminée au centre. Elle n'est pas épicée non plus, et elle est plus centrée sur la viande, notamment du mouton et de l'agneau.
Il s'agit là d'une galette de pain ronde et croustillante, cuite au four ou à la poêle, et farcie de viande d'âne mijotée avec des épices. Comme d'autres plats de cette liste, il ne s'agit pas d'une spécialité pékinoise à proprement parler, puisque le "burger à l'âne" nous vient de la province voisine du Hebei. C'est très populaire à Pékin cela dit !
Des brochettes de fruits (traditionnellement de l’aubépine chinoise, mais on trouve aussi des fraises et d'autres fruits) enrobées de sucre caramélisé, très populaires en hiver.
C’est une sorte de yaourt à la texture crémeuse, légèrement sucré et parfois aromatisé avec des fruits secs ou du miel. Un dessert aussi rafraîchissant que nourrissant. Vous en verrez partout à Pékin, les pots sont d'ailleurs consignés.
C’est une limonade à l’orange, emblématique de Pékin ! On la trouve en cannette ou en bouteille en verre rétro. Créé en 1936, il a été l’un des sodas les plus populaires en Chine avant de disparaître dans les années 90. Heureusement, il a fait son grand retour en 2011 et est redevenu un incontournable dans la capitale ! Je vous conseille de goûter, c’est vraiment très bon et très rafraichissant. Ce n’est pas non plus trop sucré ou trop chimique.
Il y a beaucoup de bières en Chine. En général ce sont des bières légères de type lager, comme la Tsingtao ou la Wusu, mais la Yanjing est la bière locale de Pékin. Elle est légère et rafraîchissante, parfaite pour accompagner les brochettes. Sachez qu’il y a de plus en plus de bars à bière en Chine, notamment à Pékin, et de plus en plus de micro-brasseries !
Une boisson rafraîchissante à base de prunes, d’herbes et de sucre. Très désaltérante, elle équilibre bien les plats riches et gras.
Un jus sucré et acidulé à base du fruit yangmei (aussi appelé bayberry ou arbutus), très apprécié en été.
Une boisson chaude ou froide souvent consommée au petit-déjeuner, servie nature ou sucrée, accompagnée de pains frits (油条 yóutiáo).
Une boisson traditionnelle à base de soja fermenté et au goût très particulier, souvent accompagnée de beignets croustillants (焦圈 jiāoquān). Très typique de Pékin !
Voici un exemple d'itinéraire de base pour un séjour sur 7 jours. A vous de le modifier selon vos préférences et d'ajouter ce qui vous fait envie !
Jour 1 : Place Tian’anmen, Cité interdite, parc Jingshan
Jour 2 : Temple du Ciel, rues Qianmen et Dashilan, dîner canard laqué à Quanjude et soirée opéra à Laoshe tea house
Jour 3 : Grande Muraille (section de Mutianyu ou Jinshanling)
Jour 4 : Temple des Lamas, temple de Confucius, hutong Wudaoying, soirée à Sanlitun
Jour 5 : Temple Miaoying, lac Beihai
Jour 6 : Palais d’Été, ancien palais d’été
Jour 7 : Houhai et hutong Yandai Xiejie, Tour du Tambour et Tour de la Cloche, hutong Nanluoguxiang
Si vous êtes plus visuel, j'ai crée une carte google mymap ici (attention, google n'est pas accessible en Chine, mais la carte peut vous aider à préparer votre voyage avant de partir !)
Pékin offre une grande diversité d’hébergements, adaptés à tous les budgets et styles de voyage. Auberge de jeunesse, hôtels de luxe, il y a de tout et à tous les prix.
Pour une immersion plus authentique, séjourner dans un hutong rénové dans les quartiers de Dongcheng (à l'est de la Cité Interdite) ou Xicheng (ouest de la Cité Interdite) permet de découvrir la vie locale dans un cadre traditionnel, au cœur du Pékin historique. C’est mon option favorite. Les voyageurs à la recherche de confort moderne préféreront les hôtels internationaux, et il y en a beaucoup à Pékin, notamment à Chaoyang, le quartier des affaires et des ambassades. Pour un accès facile aux sites historiques comme la Cité Interdite ou la place Tian’anmen, les environs de Wangfujing sont idéaux. Néanmoins, je trouve que Wangfujing manque de charme, mais ce n'est que mon avis.
Quelle que soit votre préférence, le réseau de transports est efficace et facilite les déplacements. Je vous conseille de choisir un hébergement situé près d’un métro.
Pour réserver un hôtel, booking.com marche plutôt bien en Chine, mais trip.com propose plus d’options, et en général moins chères.
Voici quelques petits hôtels que j’ai apprécié récemment:
J'espère que cet article vous aura plu et vous aura été utile. Sachez que, comme d’habitude, j’ai rédigé ce billet selon mes propres expériences (et mes propres photos). Il s'agit donc bien évidemment d'une liste non-exhaustive, mais je l’éditerai très certainement au fil de mes voyages ! En attendant, si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter et à suivre mes aventures sur Instagram et TikTok. Je partage toujours mes voyages et mes découvertes sur la Chine et la culture chinoise.
En parlant de culture, je vous rappelle que mon livre « Quelque chose de Chine » (éditions Nanika) est en vente en librairie et sur les sites de vente en ligne (Amazon, Fnac, Cultura…) Plus d’informations dans cet article.